Le premier traité mondial destiné à protéger les écosystèmes des eaux internationales est une étape très importante.

Le plus grand défi restera certainement d’appliquer l’accord. La haute mer, on le disait, c’est la moitié de la planète! Comment pourra-t-on surveiller tout ce qui se passe en mer? Certes, des technologies comme les satellites, les radars et les drones permettront une meilleure surveillance.

Mais l’accord devra imposer ses exigences en matière de transparence. Quand il s’agit d’entente internationale, ce n’est jamais simple.

Il restera aussi à élaborer une structure pour répartir les fonds, un processus de consultation, des règles claires d’évaluation environnementale et une liste initiale de zones à protéger.

Extrait de l’article

« C’est un traité imparfait, mais historique.

Ça faisait 20 ans que les pays de la planète négociaient pour s’entendre sur la protection de la biodiversité en haute mer. Après des années de débats scientifiques, de controverses juridiques et de tractations politiques, les États ont enfin conclu un accord sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité dans les zones situées au-delà des compétences nationales.

Le traité signé pourrait être un pas de géant pour la protection des océans.

Pour la première fois de l’histoire, les pays se sont mis d’accord pour protéger la haute mer, qui était en quelque sorte le maillon manquant pour pouvoir classer 30 % de l’océan sous un statut de protection d’ici 2030, selon l’accord international pour la biodiversité conclu en décembre 2022, à Montréal.»

« Le Canada a une énorme responsabilité. Nous sommes le deuxième pays du monde pour la superficie; nous possédons un cinquième de l’eau douce sur la planète; nous avons d’énormes forêts. »

Le premier traité destiné à protéger les écosystèmes des eaux internationales est une étape très importante.

PHOTO : AFP VIA GETTY IMAGES / JOSEPEH PREZIOSO

Les récifs coralliens couvrent moins de 0,1 % de la superficie de l’océan, mais abritent environ un tiers de sa biodiversité.

PHOTO : ISTOCK