Organismes pluricellulaires à noyau, hétérotrophes incapables de photosynthèse
Comme dans le cas des autres règnes, la microscopie électronique, la biochimie et la génétique moléculaire modernes ont apporté des connaissances phylogénétiques très nouvelles sur les Animaux. Leur classification en a été affectée elle aussi, mais à des degrés moindres que dans le cas des quatre règnes les plus primitifs et anciens.
On a proposé de nombreux niveaux taxonomiques intermédiaires (sous-règnes, sous-embranchements, divisions, sous classes, etc.) qu’il vaut mieux éviter en attendant qu’un large consensus survienne parmi les scientifiques.
La classification que l’IQBIO adopte ci-dessous reflète certains compromis pragmatiques entre celle des grands taxons classiques (cf. Loiselle, 1996) et celle de Cavalier-Smith (1998, 2004), de manière à préserver une certaine stabilité et des objectifs centrés davantage sur l’écologie (le présent) que sur la phylogénie (le passé).
Puisque c’est encore la classe des INSECTESqui compte le plus grand nombre d’espèces dans le monde, et sans doute au Québec, on aura avantage à consulter d’abord les sites Internet suivants;
Cavalier-Smith, Thomas, 1998. A revised six-kingdom system of life. Biological Reviews, 73(3): 203-266 [Règne Animalia: 23 embranchements ou phyla]
Cavalier-Smith, Thomas, 2004. Only six kingdoms of life. Proceedings of the Royal Society of London, Series B: Biological Sciences, 271(1545): 1251-1262 [Règne Animalia: 22 embranchements ou phyla]
Loiselle, Robert, 1996 (avril). Les animaux sans vertèbres, ces méconnus inconnus…, p. (i-viii), 1-75, fig. 1, 30 dessins stylisés, tableaux 1-3. Entomofaune du Québec, inc., 637, boul. Talbot, suite 108, Chicoutimi, QC (En ligne: http://entomofaune.qc.ca) [30 embranchements animaux brièvement décrits, avec estimation du nombre d’espèces terrestres, dulcicoles, marines et parasites dans chacun, et du nombre d’espèces dans chacun recensé au Québec]