Unicellulaires sans noyau, chimiotrophes, hétérotrophes ou autotrophes photosynthétiques
Chlorella
Les Monères comprennent les Archaeobacteria et les Eubacteria. Il y a environ 5 000 bactéries décrites sur une probabilité de 3 000 000. Elles comprennent tous les procaryotes et certaines sont capables de photosynthèse ou d’absorption directe. S’il y a un faible pourcentage de cataloguer, c’est parce que leur différenciation s’effectue sur la base des similitudes qu’elles possèdent entre elles. La structure d’une bactérie n’informe que très peu sur la fonction qu’elle accomplit. D’ailleurs les bactéries se différencient surtout par leur métabolisme interne qui favorise ou transforme différentes substances chimiques. À cet égard, des centaines de tests biochimiques élaborés dans des milieux de culture ont été mis au point. Bien que l’on tienne compte des coefficients de similitude révélés par les résultats de ces tests pour les regrouper, les techniques plus modernes basées sur l’homologation de leur ADN s’avèrent plus efficaces pour la détermination systématique. La plupart sont saprophytes, se nourrissant de cadavres et de déchets organiques. Les plus vieux fossiles remontent à 3,4 Ga.
Les algues bleues, Cyanobacteria, sont des organismes photosynthétiques similaires aux algues et aux plantes, à la différence qu’ils ne peuvent respirer et photosynthétiser à la fois. Leurs pigments diversement colorés sont diffus et dispersés dans le cytoplasme. L’absence de plaste les distingue des véritables algues. Ils représentent en fait la contrepartie des bactéries photosynthétiques anaérobiques. Il y a 2,5 Ga et jusqu’à 600 Ma, ils dominaient largement les mers formant à l’occasion des colonies appelées « stromatolites » dont les fossiles nous sont parvenus. On les retrouve aussi en eaux douces. On distingue actuellement 2 classes, Coccogoneae et Hormogoneae, représentées par environ 200 espèces dont 75%
Références utiles
CAVALIER-SMITH (T.): The neomuran origin of archaebacteria, the negibacterial root of the universal tree and bacterial megaclassification. Int. J. Syst. Evol. Microbiol., 2002, 52, 7-76.
http://www.bacterio.net/-classification.html
GARRITY (G.M.), BELL (J.A.) and LILBURN (T.G.). (2004) Taxonomic Outline of the Procaryotes. Bergey's Manual of Systematic Bacteriology, Second Edition., Release 5.0., Springer-Verlag, New York. 401 pages.